Le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. L’insertion professionnelle des ex-apprentis reste-t-elle plus favorable dans la durée ?

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1 janvier 2023

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Benoit Cart et al., « Le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. L’insertion professionnelle des ex-apprentis reste-t-elle plus favorable dans la durée ? », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.4000/books.cereq.3556


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Résumé En Fr

Benoit Cart and Marie-Hélène Toutin address the question of the effects of work-study, more specifically apprenticeship, on the professional integration of young people. The data comes from the Generation 2010 survey of graduates graduating in 2010 at the bac+2 to bac+5 levels and followed for 7 years. The results show that, although ex-apprentices benefit from an undeniable advantage in terms of professional integration, this advantage tends to reduce with the advancement of their career. It must also be nuanced according to the levels and groups of specialties of the training followed. Access to long-term employment after the first years of working life appears to be determined above all by individual characteristics, such as gender and social class of origin, characteristics which also favor entering into an apprenticeship in teaching. superior. This observation leads the authors to question the merits of thedevelopment of learning in higher education.

Benoit Cart et Marie-Hélène Toutin abordent la question des effets de l’alternance, plus spécifiquement de l’apprentissage, sur l’insertion professionnelle des jeunes. Les données sont celles de l’enquête Génération 2010 auprès des diplômés sortis en 2010 aux niveaux bac+2 à bac+5 et suivis pendant 7 ans. Les résultats montrent que, si les ex-apprentis bénéficient d’un avantage indéniable en matière d’insertion professionnelle, cet avantage a tendance à se réduire avec l’avancée de la carrière. Il est aussi à nuancer selon les niveaux et groupes de spécialités de la formation suivie. L’accès à l’emploi pérenne après les premières années de vie active apparait surtout déterminé par des caractéristiques individuelles, telles que le genre et la classe sociale d’origine, caractéristiques qui favorisent également le fait d’entrer en apprentissage dans l’enseignement supérieur. Ce constat amène les auteurs à s’interroger sur le bien-fondé dudéveloppement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur.

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