Transferts culturels et comparatismes : une opposition (in)dépassable ?

Fiche du document

Date

22 mai 2019

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Pierre-Alexis Delhaye, « Transferts culturels et comparatismes : une opposition (in)dépassable ? », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.cq8pvt


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Théorisés par Michel Espagne et Michael Werner à partir des années 1980, les transferts culturels sont conçus comme une alternative aux différentes méthodologies comparatistes empreintes de structuralisme. Plus de trente ans après, alors que les transferts culturels ont gagné une légitimité universitaire méritée, il nous semble intéressant de revenir sur le bien-fondé de cette opposition qui était présentée comme indépassable et radicale., une utilité occasionnelle étant à peine reconnue à la méthode comparatiste dans les premiers textes théoriques. Il apparaît pourtant que les transferts culturels ne se sont pas substitués au comparatisme, en particulier dans le domaine de la littérature , mais constituent plutôt une méthodologie de plus, parfois mise en œuvre par les mêmes chercheurs et sur les mêmes sujets. D'un autre côté, le plaidoyer de Marcel Detienne en 2009 dans son ouvrage Comparer l'incomparable offre une vision du comparatisme en histoire et plus largement dans les sciences sociales volontiers provocatrice envers les tenants d'autres méthodologies. Face à ces deux visions, nous voudrions réévaluer la concurrence de ces deux méthodes dans les sciences humaines et tenter de montrer que le dépassement de cette opposition pourrait être fructueux sans qu'il soit nécessaire de subordonner l'une à l'autre mais plutôt d'en user en symbiose.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en