Le travail forcé des républicains espagnols pendant la Seconde Guerre mondiale

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4 avril 2024

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Iván López Cabello et al., « Le travail forcé des républicains espagnols pendant la Seconde Guerre mondiale », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.ct9sw4


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Après l’exode massif du début de l’année 1939 qui mène vers la France plusieurs centaines de milliers de républicains espagnols, ces derniers connaissent tout au long de la Seconde Guerre mondiale des itinéraires marqués par le travail – souvent forcé –, par des engagements militaires et par diverses formes de résistances contre l’occupant de leur pays d’exil. Ils sont prestataires de l’armée française ou soldats incorporés dans des unités étrangères de celle-ci. Et, ce qui est encore relativement méconnu, ils contribuent massivement à l’économie de guerre tout au long de la période en France mais aussi en Allemagne et en Espagne.Comment la IIIe République puis l’État français dirigé depuis Vichy ont-ils conçu, géré, l’utilisation de la main-d’œuvre abondante que représentaient ces « étrangers indésirables », d’abord dans les Compagnies puis dans les Groupements de travailleurs étrangers (CTE et GTE) ? Comment les autorités nazies ont-elles puisé dans le vivier des GTE pour leurs besoins industriels en Allemagne et en France occupée, notamment pour la construction du Mur de l’Atlantique ? Et aussi, comment la dictature franquiste a-t-elle fait du travail esclave effectué par ses opposants un pilier économique du régime ?Les études historiques sont suivies d’articles sur le travail accompli par des associations mémorielles œuvrant pour rappeler l’histoire des travailleurs forcés des bases sous-marines allemandes et honorer leur mémoire. Deux exemples particulièrement éclairants reflètent la vie des « Espagnols rouges » – Rotspanier – ayant travaillé pour la construction des bases sous-marines de Bordeaux et de Brest.Ce numéro double comprend également la rubrique « La fabrique des archives », un aperçu sur de nouvelles recherches – femmes galiciennes émigrant seules en Catalogne sous le franquisme – et des notices de livres – sur des GTE dans le Sud-est français et sur la guérilla antifranquiste dans le León et en Galice.

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