Écriture et schizophrénie : traduire les poètes de Gugging

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24 juin 2016

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Hengl Hugo, « Écriture et schizophrénie : traduire les poètes de Gugging », Loxias, ID : 10670/1.cvqipk


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La traduction d’écrits « de la folie » peut sembler redoubler la gageure que constitue en soi toute traduction. Elle présente à mon sens un triple intérêt : premièrement, ce type de traduction ravive la vieille question, toujours irrésolue, des rapports entre la création artistique et la folie. En second lieu, elle rappelle au traducteur l’état d’aliénation, de dépossession, de transe qu’implique depuis l’origine son activité, qui ne pourra jamais être réduite à une technique, ni entièrement circonscrite par une approche prétendument scientifique. Enfin, elle met au jour de façon particulièrement frappante des problématiques et des impératifs propres à toute traduction et que ceux qui s’occupent aujourd’hui du « traduire » au sens d’Henri Meschonnic ne peuvent guère plus se permettre d’éluder.

Poetry and schizophrenia: translating the poets of Gugging. Translating « Writings of madness » offers interesting insights into the stakes of all translation work. While reviving the never resolved issue of the links between artistic creation and madness, this endeavour reminds the translator of the state of depossession implied by his activity, which can never be fully reduced by a scientific approach, and stresses the importance of a rhythmic approach to translation as described by Henri Meschonnic.

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