Quid des apprenants plurilingues francophones originaires du continent africain lors de leur arrivée en France ? Variation au sein de l'espace francophone et incidences en didactique du FLS.

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7 juin 2023

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Justine Delebarre, « Quid des apprenants plurilingues francophones originaires du continent africain lors de leur arrivée en France ? Variation au sein de l'espace francophone et incidences en didactique du FLS. », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.cxkkq4


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Résumé Fr

En didactique du FLE et du FLS, les travaux et formations universitaires abordent exclusivement les publics allophones : les étudiants en mobilité en France, les apprenants au sein des diverses structures à l’étranger, les populations migrantes en France ou encore les élèves allophones sont régulièrement mentionnés et étudiés dans les travaux de recherche et manifestations scientifiques. Pourtant, bien que peu mis en lumière, le public des élèves francophones nouvellement arrivés en France existe bel et bien. Nombre d’entre eux sont aussi des mineurs non accompagnés (MNA) et arrivent presque exclusivement de pays africains où la langue française a un statut privilégié aux côtés des langues nationales : elle est le plus souvent langue officielle du pays et langue d’enseignement dans bon nombre d’établissements. Bien que scolarisés en français, lors de leur arrivée ces apprenants font face à des défis inhérents aux variations du français au sein de l’espace francophone. Le défi est plus grand encore pour ceux ayant été peu et/ou irrégulièrement scolarisés dans leur pays d’origine, ce qui est le cas de nombreux MNA. Aussi, une tendance à la hiérarchisation des "parlers" – avec une minorisation des "parlers" de la francophonie du Sud - peut être relevée : elle se manifeste par une insécurité langagière accompagnée d’un sentiment d’illégitimité. De façon plus générale, le plurilinguisme de ces apprenants et la place du français au sein de leurs répertoires langagiers ne sont que peu (pas ?) questionnés alors même qu’il s’agit d’un public bel et bien présent. Comment l’enseignant et le formateur peuvent-ils et devraient-ils se positionner vis-à-vis de la variation du français et de cette tendance à la hiérarchisation ? Cette hiérarchisation n’est pas sans lien avec des aspects sociohistoriques et politiques. Enfin, compte-tenu des éléments de réponses évoqués, et dans une visée didactique, comment l’enseignant peut-il soutenir les apprentissages de ces apprenants ?

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