Les difficultés inhérentes à la supervision dans la formation des psychologues cliniciens : les doctorants doivent-ils taire ce qu’ils sont?

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2011

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  • Hébert Étienne. (2011). Les difficultés inhérentes à la supervision dans la formation des psychologues cliniciens : les doctorants doivent-ils taire ce qu’ils sont? Dans : 79e congrès de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) , 9-13 mai 2011, Sherbrooke, Canada.
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Étienne Hébert, « Les difficultés inhérentes à la supervision dans la formation des psychologues cliniciens : les doctorants doivent-ils taire ce qu’ils sont? », Constellation - Université du Québec à Chicoutimi, ID : 10670/1.d4li8o


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Résumé 0

Dans une relation psychothérapeutique, le travail du psychologue est à la source d’une modification profonde de la façon d’être dans le monde qu’a le patient qui le consulte (Gregurek, 2007). Par ailleurs, la supervision influence grandement les interventions du doctorant en psychologie. Dans ce contexte, la supervision est une relation complexe dans laquelle le superviseur assume deux rôles: a) s’assurer de comprendre la souffrance du patient afin de bien cibler l’aide dont il a besoin; b) favoriser le développement des compétences et des savoirs nécessaires chez le doctorant en psychologie (Driver, 2008). Dans le cadre de cette relation, le doctorant doit-il taire ses propres réactions à l’égard des patients ou doit-il en discuter avec son superviseur ? En effet, certaines de ses réactions sont causées par les difficultés éprouvées par les patients eux-mêmes, mais elles peuvent aussi être dues à sa propre personnalité et ses limites. Le dévoilement de soi en supervision est devenu un outil de choix dans la poursuite et la réussite des traitements psychologiques (Frawley-O’Dea, 2003). Il est important de départager ces deux éléments dans la supervision et d’aider le doctorant non pas à repousser ses réactions à l’endroit de ses patients, mais plutôt de l’aider à apprendre à s’en servir afin de mieux venir en aide (Szecsödy 2008). Ainsi, la supervision et la psychothérapie partagent des aires communes et finissent parfois par se ressembler (Gorman, 1999).

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