L’oraison funèbre d’Aurelia Petrucci (1542)

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2011

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Marie-Françoise Piéjus, « L’oraison funèbre d’Aurelia Petrucci (1542) », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.d9ue1o


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Résumé Fr

La mort d’Aurelia Petrucci, connue et respectée à Sienne ainsi que dans le monde littéraire, a incité Piccolomini à lui consacrer une oraison funèbre. Rares étaient les femmes jugées dignes d’un pareil honneur, et Piccolomini innove également en utilisant pour son discours la langue vulgaire. La célébration des vertus de la défunte correspond aux canons de la rhétorique funéraire : l’orateur dessine à travers Aurelia une sorte d’idéal, qui toutefois se distingue des éloges féminins traditionnels par l’évocation d’une sociabilité particulière à sa ville natale. Mais Piccolomini était absent de Sienne lors des funérailles et, même s’il multiplie les procédés visant à donner à son discours l’illusion de l’oralité et de la simultanéité, il s’agit d’une harangue fictive. Grâce à ce texte l’auteur voudrait affirmer sa participation aux événements marquants de la ville où il va bientôt revenir résider, et tente de se poser en autorité morale.

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