Qui craint le grand mauvais genre ? Enjeux politiques et psychiques

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2019

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Thamy Ayouch, « Qui craint le grand mauvais genre ? Enjeux politiques et psychiques », La Pensée, ID : 10670/1.dbgort


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Depuis près de deux décennies, en France, mais aussi ailleurs, nombre de voix grondent et dénoncent les mutations anthropologiques contemporaines de genre, de sexualité, de rapports de classe ou de race qui parcourent la société. On affirme alors que le « mariage pour tous », l’homoparentalité, les transidentités, ou les techniques médicales portant sur la procréation viennent questionner des repères anthropologiques, supposément stables jusque-là, et au fondement de l’organisation des sociétés humaines.Comment alors aborder, plus que les mutations anthropologiques contemporaines, les résistances à ces transformations et la réaction qu’elles réclament, à l’échelle d’une histoire des discours ? Quel rôle joue ici la psychanalyse, dans la construction d’une « opinion publique » à ce sujet, mais aussi, idéalement, dans sa déconstruction ?L’article se penche d’abord historiquement sur l’articulation des rapports de genre et leurs implications sociales et politiques, pour examiner la manière dont certains discours psychanalytiques participent de ces rapports, ou viennent, au contraire, en révéler les effets subjectifs et politiques.

For nearly two decades, in France, but also elsewhere, many voices have been roaring and denouncing the contemporary anthropological mutations of gender, sexuality, class or race that permeate society. It is then affirmed that "marriage for all", same-sex parenthood, transidentities, or medical techniques relating to procreation come to question anthropological landmarks, supposedly stable until then, and the foundation of the organization of human societies.How can we then approach the resistance to contemporary anthropological mutations and the reactionary position they demand, on the scale of a history of discourse ? What role does psychoanalysis play here, in the construction of "public opinion" on this subject, but also, ideally, in its deconstruction ?The article first tackles the historical articulation of gender relations and their social and political implications, and moves on to examine how certain psychoanalytical discourses are part of these relations, or, on the contrary, reveal their subjective and political effects.

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