Le rejet du principe de représentation et l’impératif participatif : Fondements théoriques

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2020

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Blaise Bachofen, « Le rejet du principe de représentation et l’impératif participatif : Fondements théoriques », Pouvoirs, ID : 10670/1.dglozq


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Résumé Fr En

Rousseau et Castoriadis s’appuient sur le postulat du libre arbitre ou de l’autonomie du sujet pour affirmer l’irrationalité de la renonciation volontaire à l’exercice de la liberté. Cette autonomie individuelle peut et doit selon eux se transposer à l’échelle collective. En s’interrogeant sur « ce qui fait qu’un peuple est un peuple », ils placent les théories de la démocratie représentative face à leurs présupposés problématiques. Voir dans les représentants des substituts qui expriment de façon fidèle et suffisante la volonté du peuple consiste tout à la fois à affirmer l’existence d’un peuple, doué d’une volonté identifiable, et à récuser la possibilité et même la nécessité de lui donner les moyens de la formuler lui-même.

Rousseau and Castoriadis base their affirmation of the irrational character of a voluntary surrender of the exercise of freedom on the concept of free will or the autonomy of the subject. According to them, such individual autonomy can and must be transposed at the collective level. When asking “what is it that makes a people a people”, they confront the theories of representative democracy to their critical assumptions. Seeing in the representatives substitutes who express the will of the people means both affirming the existence of a people endowed with an identifiable will and rejecting the possibility—even the necessity—to give it the means to express it directly.

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