Une directrice d’école fait le récit de son enseignement dans un quartier de Marseille jusqu’à sa retraite en 1954 en insistant sur la période de la Seconde Guerre mondiale

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Marie-Christine Peschard et al., « Une directrice d’école fait le récit de son enseignement dans un quartier de Marseille jusqu’à sa retraite en 1954 en insistant sur la période de la Seconde Guerre mondiale », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.dq12d4


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L’informatrice est institutrice à Marseille. Après avoir enseigné pendant deux ans dans une école mixte dans le quartier de la Barben, elle est nommée à la Cabucelle où elle travaille de 1934 à 1940 comme institutrice puis directrice jusqu’en 1954. A plusieurs reprises elle rappelle la bonne réputation de son établissement, ainsi que sa propre notoriété, tout en insistant sur sa lutte contre l'infiltration des communistes dans l’école, qui selon elle amadouaient les enfants avec des friandises. Soucieuse de l’image de son établissement, elle s’oppose à la publication d’un article dans le quotidien communiste La Marseillaise. Pendant la guerre, elle se souvient que dans son établissement, au coeur d’un quartier ouvrier, les étrangers nés en France étaient nombreux, en particulier des Arméniens. Au niveau pédagogique, elle soutient l’apprentissage de la lecture par la méthode globale, appelée aussi méthode analytique. Elle raconte ses rapports avec le personnel de l’établissement, notamment une concierge syndicaliste avec qui elle était en conflit. Pendant la guerre de 1945, elle est témoin des bombardements de la base maritime de Marseille par les Américains, car son école se trouvait à proximité. Elle cherche à rejoindre son mari qui travaille dans l’aviation et a été décoré de la Croix de Guerre en 1914. Durant la Seconde Guerre mondiale, il avait été mobilisé à Villefranche-sur-Saône, avec l’armée allemande. Malgré le refus de l’inspecteur, elle le rejoint en obtenant un certificat médical mais une fois sur place, n’étant pas de la région, elle rencontre des problèmes pour s’approvisionner en nourriture. Deux mois plus tard, malgré ses craintes de sa maison détruite par les bombardements, elle réintègre son appartement marseillais. Au niveau politique elle se proclame gaulliste et se souvient de l’Appel du 18 juin avec solennité.

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