Citoyens ou étrangers ? : Dynamiques d'inclusion et d'exclusion dans le conflit du village Sinti de Venise

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2012

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Claudia Mantovan, « Citoyens ou étrangers ? : Dynamiques d'inclusion et d'exclusion dans le conflit du village Sinti de Venise », Déviance et Société, ID : 10670/1.dqp5h2


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Cet article a pour objectif de réfléchir aux problématiques de citoyenneté et de différence à partir du cas de la communauté Sinti de Venise. L’augmentation de la diversité ethnique et culturelle au cœur des sociétés occidentales remet profondément en question l’idée moderne de citoyenneté, lorsque dans le même temps à l’heure de la globalisation, la crise de la politique représentative, quant à elle associée à l’augmentation de l’insécurité, provoque l’émergence de comité de citoyens « pour la sécurité ». Comment la diversité véhiculée par les Roms et les Sinti est-elle ainsi gérée en Italie ? Si au niveau national, l’exclusion semble être l’unique réponse, certaines situations locales, comme à Venise, tentent de rassembler et d’unir citoyenneté et différence par le biais de politiques de dépassement des « camps nomades ».

The article’s purpose is to analyse the citizenship and diversity’s issue through a case study of the Sinti people in Venice. The increase of cultural and ethnic diversity in Western societies place the modern concept of citizenship in turmoil. This, together with the crisis of representative politic and the mounting sense of insecurity in the globalization era, incites citizens to initiate committees to maintain their sense of security. One may wonder how Italian people manage to deal with the growing influx of cultural diversity brought by Rom and Sinti people. On a national level exclusion seems to be the only approach to resolving the issue, thus local communities, such as in Venice, have embraced citizenship and diversity with a political agenda that aims to eradicate the « nomad’s lands ».

Ziel dieses Beitrags ist eine Reflexion über die Problematik des Bürgerstatus und der Diversität am Beispiel der Sinti Gemeinschaft in Venedig. Der Anstieg ethnischer und kultureller Diversität in westlichen Gesellschaften stellt das traditionelle Konzept des Bürgerstatus grundsätzlich in Frage. Zusammen mit Prozessen der Globalisierung und einer Krise der politischen Repräsentation entwickeln sich Gefühle von Verunsicherung, die die Entstehung von Bürgerkomitees und Bürgervereinigungen « für Sicherheit » geführt haben. Hier wird untersucht, wie in Italien mit den an Sinti und Roma festgemachten Problemen ethnischer und kultureller Diversität umgegangen wird. Auf der nationalen Ebene scheint die Reaktion auf diese Probleme einzig in Exklusion zu bestehen, während auf lokaler Ebene, wie in Venedig, durchaus Verbindungen zwischen Bürgerstatus und Diversität gesucht werden, z. B. über die Errichtung und politische Förderung spezieller Wohngebiete für « Nomaden ».

Este artículo pretende reflexionar sobre la relación entre ciudadanía y diversidad a través del caso concreto de la comunidad Sinti de Venecia. El aumento de la diversidad étnica y cultural en las sociedades occidentales cuestiona la idea moderna de ciudadanía. Esto, sumado a la crisis de representatividad de la política y el creciente aumento de la sensación de inseguridad en la era de la globalización, incita a los ciudadanos a crear « comités para la seguridad ». ¿ Cómo se gestiona en Italia la diversidad de los Roms y los Sinti ? Si a nivel nacional, la exclusion parece ser la única solución, algunas respuestas locales, como la que se produce en Venecia, inten tan vincular ciudadanía y diferencia mediante políticas que erradiquen los « campos nómadas ».

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