27 septembre 2010
Michel Desse, « Pressions anthropiques, mesures de protection et défis de gestion participative en Guadeloupe et à la Martinique », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.e9ux8e
Si dans les années 1970, on quittait les mornes et les petits villages agricoles pour les villes capitales et les aires périurbaines, depuis la fin des années 1980 de nouvelles dynamiques apparaissent en faveur des communes littorales et surtout balnéaires. Ainsi, les littoraux de Guadeloupe et de Martinique connaissent des pressions anthropiques nombreuses et variées du fait de la mise en tourisme et surtout de la transformation des modes de vie et des regards portés sur la mer. Dans ces conditions, les pressions foncières sont fortes entraînant la requalification sociale et fonctionnelle des zones côtières. Si de larges portions littorales sont protégées grâce à la mise en réserve terrestre ou marine, ou par le biais des Parc Naturels, se pose la question de la gestion des zones littorales densément peuplées. Nous présenterons certaines initiatives de GIZC qui montrent les difficultés à dynamiser les différents acteurs et à mettre en place une gestion participative. En effet, ces nouvelles populations littorales ont parfois des liens à la mer très réduits et sont peu impliquées à la vie locale. L’action des acteurs politique est elle aussi freinée par la forte pression foncière et la spéculation qui empêchent parfois la force et la cohérence des politiques publiques sur le long terme.