Introduction. De la ville à l’empire colonial : nouvelles échelles de l’économie mixte du welfare (XIXe-XXe siècles)

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2022

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Antoine Perrier et al., « Introduction. De la ville à l’empire colonial : nouvelles échelles de l’économie mixte du welfare (XIXe-XXe siècles) », HAL-SHS : histoire, ID : 10.3917/rhps.015.0010


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Résumé Fr

Le terme de mixed economy of welfare apparaît en 1983 sous la plume de la professeure américaine en travail social Sheila B. Kamerman. Face à la récession économique du début des années 1980, les pays occidentaux ont décidé une série de restrictions budgétaires qui pèsent sur les finances publiques : la protection sociale en est particulièrement victime et de nombreux dispositifs d’aide sociale sont délégués partiellement ou entièrement à des œuvres privées. Le débat s’impose alors en ces termes : ces institutions privées ou paraétatiques seraient-elles plus efficaces que les administrations publiques pour prendre en charge les politiques sociales ? Critiquant cette alternative opposant public et privé, Sheila Kamerman estime que le modèle prévalant pour les politiques sociales est celui d’un « secteur public-privé » tirant sa force de la diversité même de ses composants. C’est ainsi au sein d’un débat normatif qu’émerge le concept d’économie mixte du welfare, alors porteur d’un contenu politique. En Angleterre, certains observateurs postulent « l’échec » de l’État en matière de protection sociale, tandis que les travaux sur le rôle des associations (voluntary sector) et du welfare pluralism connaissent un essor constant jusqu’à la fin des années 1990. À l’inverse, d’autres auteurs reprochent à cette économie mixte du welfare d’être le produit d’une politique néolibérale accentuant les inégalités sociales. À l’inverse, d’autres auteurs reprochent à cette économie mixte du welfare d’être le produit d’une politique néolibérale accentuant les inégalités sociales.

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