Le terrain ? C'est ce qui résiste

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18 juin 2008

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Olivier Labussiere et al., « Le terrain ? C'est ce qui résiste », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.esflro


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Alors que les postures objectiviste et subjectiviste tendent à réduire le terrain au rôle de dispositif commode de validation ou d'invalidation du raisonnement scientifique, cet article interroge la portée cognitive de l'expérience sensible du terrain. Notre attention pour le sensible vise à donner une place à la contingence ; de sorte que le terrain ne constituerait plus une boîte noire mais permettrait de s'interroger sur le rôle des pratiques qui lui sont associées dans la production des connaissances.Ce niveau d'analyse a pu être identifié du côté des théories non-représentationnelles, en raison de leur préoccupation forte pour les enjeux liés à l'action, à l'émergence et à l'invention. Toutefois, au-delà des fumées de la bataille entre tenants d'une approche représentationnelle et non-représentationnelle, une posture plus nuancée s'est dégagée de la pensée deleuzienne. En soulignant l'attention de cette dernière pour la secondarité des formes, il devient possible de concilier l'intérêt de la géographie pour les formes constituées dans le temps de l'histoire et la façon dont la pratique, loin d'être confinée dans une lecture descriptive, peut se trouver interrogée par les réalités complexes dont elles sont porteuses. Cette posture nous permet de caractériser le terrain par une fonction transverse au sensible et à l'intelligible, la résistance. Le travail en Sicile de Renée Rochefort est approché comme un matériau susceptible d'illustrer cette fonction et d'en expliciter les enjeux en géographie.

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