Le mythe de Robinson Crusoé à l’épreuve du monde global: il n’y a pas d’ailleurs. Étude du motif de l’empreinte dans L’Empreinte à Crusoé de Patrick Chamoiseau

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2017

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Mathilde Bataillé et al., « Le mythe de Robinson Crusoé à l’épreuve du monde global: il n’y a pas d’ailleurs. Étude du motif de l’empreinte dans L’Empreinte à Crusoé de Patrick Chamoiseau », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.etr6qp


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De quel ailleurs peut bien nous parler la réécriture contemporaine du mythe de Robinson Crusoé par Patrick Chamoiseau, en 2012, alors que la planète est à la fois menacée par les déséquilibres écologiques et engagée dans une mondialisation des échanges ? L’empreinte à Crusoé est le récit sans aventure d’un homme qui, incapable de se souvenir d’où il vient véritablement, comprend qu’il habite un lieu chargé d’ailleurs. Or, c’est à travers l’empreinte de pas découverte sur la plage que se révèle et se recompose l’identité d’Ogomtemêli et sa place dans le monde. Plus qu’une péripétie, l’empreinte est un motif à partir duquel le naufragé devient la conscience historique et écologique de l’humanité vivant sur une seule et même terre, un lieu-monde dans lequel la relation doit supplanter l’exploitation.

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