Individu et diplomatie

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Sciences Po


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Diplomatie Individu


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Pierre Grosser, « Individu et diplomatie », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10.3917/scpo.balza.2018.01.0227


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Meir Dagan, à la tête du Mossad de 2002 à 2011, expliquait que les assassinats ont un effet sur le moral, en plus d’un effet pratique : « Je ne pense pas qu’il y avait tant de personnes qui auraient pu remplacer Napoléon, ou un Président comme Roosevelt, ou un Premier ministre comme Churchill » (cité par Bergman, 2018). Un calcul similaire est effectué pour justifier la décapitation des groupes terroristes ; on cite volontiers le cas d’Abimael Guzman au Pérou, dont l’arrestation en 1992 a conduit au déclin rapide du groupe maoïste Sentier lumineux. En mai 2011, le Time a mis en couverture la photo de Ben Laden barrée d’une croix rouge, comme le magazine l’avait fait en 1945 après la mort d’Hitler. Toute une littérature existe partant du « What if ? », et prenant comme point de bifurcation la disparition précoce d’un grand homme (Hitler assassiné), la non-disparition d’un autre (les Américains seraient-ils entrés en guerre au Vietnam si Kennedy n’avait pas été assassiné ?), ou bien la non-élection d’un autre (Gore, le candidat démocrate, aurait-il attaqué l’Irak s’il avait été élu en 2000 et avait donc été président lors du 11 septembre 2001 ?). [Premier paragraphe]

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