Capitale millénaire, capitales temporaires, capitale éphémère : le cas de la Cyrénaïque antique (631 av. J.-C.-642 ap. J.-C.)

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2004

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Denis Roques, « Capitale millénaire, capitales temporaires, capitale éphémère : le cas de la Cyrénaïque antique (631 av. J.-C.-642 ap. J.-C.) », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, ID : 10670/1.f6wbfa


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Résumé En Fr

To understand the transfers of the capital of late antique Cyrenaica (from Cyrene to Ptolemais, then Sozousa, from c.300-c.642 AD), the whole history of the region from 631 BC down to Diocletian needs to be traced. Cyrene, "root of cities" (Pindar), remained the capital, for economic, strategic and political reasons, even ifBarke (in the archaic period), then Ptolemais (in the Hellenistic period), then Berenice and Ptolemais (in the Hadrianic period) sought to counterbalance its power. It was political and military difficulties (the Jewish revolt of 115-117 AD ; the agitation of the Libyan tribes under Augustus and Claudius Gothicus) and, moreover, the administrative re-organisation of Diocletian (with its politico-strategic implications) which led to the transfer of the capital along the coast. This explains the role of Ptolemais from c. 300 to c.450, and that of Sozousa, "coastal Cyrene", the function of which was primarily strategic. Finally, for the same reasons, the last "Byzantine" troops were installed at Taucheira, the last fortified stronghold sited on the coast, to resist the first Arab contingents in 642 AD.

Pour comprendre les transferts de capitale dans la Cyrénaïque tardive (de Cyrène à Prolémaïs, puis Sôzousa de ca 300 à ca 642 ap. J.-C.) il convient de retracer l'ensemble de l'histoire régionale 631 av. J.-C. jusqu'à Dioclétien Cyrène, "racine des cités" (Pindare) l'est restée, pour des raisons économiques, stratégiques et politiques, même si Barkè (à l'époque archaïque), puis Ptolémaïs (époque hellénistique), puis Bérénikè et Ptolémaïs (époque hadrienne) voulurent contrebalancer son pouvoir. Ce sont des difficultés politiques et militaires (révolte juive de 115-117 ap. J.-C ; agitation des tribus libyques sous Auguste et sous Claude II) et, par ailleurs, la réorganisation administrative de Dioclétien (avec ses implications politico-stratégiques) qui amènent le transfert de la capitale sur la côte. Ainsi s'expliquent le rôle de Ptolémaïs de ca 300 à ca 450, et celui de Sôzousa, "Cyrène littorale", dont la fonction fut surtout stratégique, avant que, pour les mêmes raisons, les dernières troupes "byzantines" s'installent à Taucheira, ultime point d'appui fortifié, situé sur la côte, pour résister, en 642 ap. J.-C, aux premiers contingents arabes.

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