2014
Cairn
Jean-François Bommelaer, « Pourquoi le « nombre d’or » ? », Dialogues d'histoire ancienne, ID : 10670/1.f7wm7a
Les Anciens concevaient l’existence des nombres « irrationnels », mais ils ne les utilisaient pas, et ils ignoraient les nombres « décimaux ». En contrepartie, ils maniaient avec virtuosité les rapports entre nombres entiers, même très élevés. Le « nombre d’or », qui pour nous vaut ½ (1+√5) soit 1,618... , ne pouvait alors être rien d’autre qu’un rapport. Or il a des propriétés étonnantes en matière d’arithmétique mais aussi de géométrie. On approche sa valeur exacte de très près et avec une grande facilité en utilisant n’importe laquelle des « suites » du type de celle à laquelle est attaché le nom de Fibonacci.