Norbert Elias et les historiens français. Histoire d’une rencontre

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9 janvier 2018

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Les historiens français des Annales ont été les premiers à s’enthousiasmer pour l’œuvre de Norbert Elias au moment où paraissait en France La civilisation des mœurs (35 ans après la première édition en allemand) parce qu’elle arrivait au bon moment. Ils cherchaient à relier l’idée d’une autotransformation mentale de la société, proposée par Philipe Ariès et Michel Foucault, à celle, plus classique, de la transformation des structures étatiques ; ce que propose Elias quand il relie la psychogenèse de l’individu à la sociogenèse de l’État.Le schématisme de certains travaux d’historiens influencés par Elias, qui assimilent le nouvel idéal de civilité du XVIIe siècle à l’absolutisme, met en avant les accents « fin de siècle » de la pensée d’Elias à propos du caractère répressif du travail de civilisation, qui sont les aspects les plus datés de son œuvre.

The historians affiliated to the Annales School were the first in France to receive enthusiastically Norbert Elias’ ideas when The Civilizing Process was translated into French (35 years after its first release in German) because they were looking for a new pattern of historical change emphasizing the process of rationalization – following the example of Philippe Ariès and Michel Foucault. They found in Elias’ approach the missing link between the change of the state structure and the psychological change of the individual.Some French historians, by assimilating Court civility to Absolutism, have used Elias’ ideas in a schematic way. They have emphasized the fin de siècle features of Elias’ work, which is the least innovative aspect of his thought.

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