Le rôle social des sciences : l'astronomie dans l'histoire de la modernité.

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6 octobre 2007

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Juliette Grange, « Le rôle social des sciences : l'astronomie dans l'histoire de la modernité. », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.f9tt9g


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L'article revient sur la philosophie contienne des sciences. Le positivisme n'est pas un empirisme. Aucun fait n'a de sens s'il est examiné isolément, indépendamment d'un champ théorique, de la vérification d'une hypothèse, d'un procédé expérimental, d'un détour par l'abstraction. Puis il s'attache aux leçons du Cours de philosophie positive sur l'astronomie, où l'on trouve les bases épistémologiques de la discipline du XVIIe jusqu'au XIXe siècle. Selon Comte, si la rupture d'avec le concret s'est faite en effet dans l'esprit et les écrits d'un très petit nombre de mathématiciens de l'Antiquité, elle se poursuit avec l'astronomie qui n'est plus une science d'observation. L'astronomie moderne aura donc un rôle social majeur dans la mesure où elle arrache collectivement, et dans l'esprit de Comte définitivement, les hommes aux attitudes mentales héritées des religions, à l'esprit théologique. La leçon d'Auguste Comte est essentiellement l'attachement à la diffusion des connaissances scientifiques qui ne doit plus seulement viser l'élite bourgeoise ou intellectuelle, mais l'ensemble de la société. La philosophie ici joue un rôle central pour penser la vulgarisation autrement que comme une simplification déformante.

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