30 mai 2023
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Catherine Bernard, « Lire, dire, imager le monde — encore et toujours : la fin/les fins de la fiction (à propos de quelques romans britanniques contemporains) », Études britanniques contemporaines, ID : 10670/1.fderth
Nous n’avons pas renoncé à poser la question de la fin de la littérature. Celle-ci serait vouée à disparaître, le récit dominant de la modernité aurait touché à son terme. Et pourtant la littérature nous regarde toujours, comme elle regarde le monde et l’expérience que nous en avons. Mais nous tenons, encore aujourd’hui, à penser la fin/les fins de la littérature. Cette fin nous invite à interroger la littérarité, mais aussi notre relation, située, incarnée, au texte. Faisant le point sur certaines des interrogations récentes qui se sont fait jour autour de la fin supposée de la littérature (William Marx, Rita Felski…), cet article vise à comprendre comment la littérature se confronte à cette poétique de la fin en faisant face au présent et en repensant l’ancien contrat mimétique. Enfin, autour de quelques romans britanniques récents (Lessons d’Ian McEwan, The Seasonal Quartet d’Ali Smith et Klara and the Sun de Kazuo Ishiguro), il s’agira ici de comprendre les modalités d’attachement à la littérature et à certaines de ses promesses, mais aussi comment cet attachement résonne et survit à tous les récits endeuillés d’une fin à venir de la littérature.