When the State withdraws. The abolition of public engineering in the water sector Quand l'Etat se retire. La suppression de l'ingénierie publique dans le domaine de l'eau En Fr

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19 novembre 2019

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Claire Dedieu, « Quand l'Etat se retire. La suppression de l'ingénierie publique dans le domaine de l'eau », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.fgtd50


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Résumé En Fr

For a long time, the engineers and technicians of the Ministry of Agriculture have shaped the drinking water supply and sanitation policies of the municipalities and the associations of local authorities. These officials were involved in missions described as "public engineering". In 2008, in the context of the General Review of Public Policies (RGPP), this mission was abolished. The purpose of the thesis is to understand what is being done in practice through this reform. Based on an investigation conducted in the departments of Hérault, Vaucluse and Lozère, this work analyses the State’s recompositions following the abolition of public engineering, both internally and in its relations with private engineering stakeholders and local authorities. The originality of the thesis lies in its discussion of the theories that present state reforms as a means for the state to redeploy itself without withdrawing. Based on the case of water, it encourages a different way of thinking about contemporary reforms as periods during which the State is also sometimes likely to withdraw. It shows the inconsistencies and paradoxes that result from this State’s withdrawal. Finally, it proposes analytical tools adapted to this alternative approach to the transformations of public action.

Les ingénieurs et techniciens du ministère de l’Agriculture ont, pendant longtemps, façonné les politiques d’alimentation en eau potable et d’assainissement des communes et de leurs groupements. Ces fonctionnaires intervenaient dans le cadre de missions qualifiées « d’ingénierie publique ». En 2008, dans le contexte de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), cette mission a été supprimée. L’objet de la thèse est de comprendre ce qui se joue concrètement à travers cette réforme. S’appuyant sur une enquête menée dans les départements de l’Hérault, de Vaucluse et de la Lozère, ce travail analyse les recompositions de l’État qui font suite à la suppression de l’ingénierie publique, que ce soit en interne ou dans ses relations avec les acteurs de l’ingénierie privée et les collectivités territoriales. L’originalité de la thèse est de discuter les théories qui présentent les réformes de l’État comme un moyen pour celui-ci de se redéployer sans se retirer. À partir du cas de l’eau, elle encourage à penser les réformes contemporaines autrement, comme des moments où l’État est aussi parfois susceptible de se retirer. Elle montre les incohérences et les paradoxes auxquels donne lieu ce retrait de l’État. Elle propose enfin des outils d’analyse adaptés à cette approche alternative des transformations de l’action publique.

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