L’art écologique selon Paul Ardenne : extensions et limites d’un genre

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18 janvier 2024

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Mireille Mérigonde, « L’art écologique selon Paul Ardenne : extensions et limites d’un genre », Visible, ID : 10.25965/visible.658


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Chez Paul Ardenne, la définition des arts écologiques constitue, d’une part, une extension du champ de l’art, en y intégrant des pratiques culturales comme l’artisanat ou l’agriculture et, d’autre part, une limitation rigoureuse des frontières du genre dit « écologique ». Si l’on conçoit aisément, comme l’auteur, que tout Faire avec la Nature n’est pas nécessairement « écologique », il nous semble plus discutable de décréter le caractère « anesthétique » de ces pratiques artistiques. L’installation Ici, lumières sur les espèces éteintes de Cathy Connan nous permettra de montrer que, bien au contraire, toute éthique se fonde sur le sensible et que, de fait, toute création artistique emporte avec elle son esthétique.

With Paul Ardenne’s work, the definition of ecological arts constitutes, on the one hand, an extension of the field of art, by integrating cultural practices such as crafts or agriculture and, on the other hand, a rigorous limitation of boundaries of the so-called “ecological” genre. If we easily understand, like the author, that Doing with Nature is not necessarily "ecological", it seems more questionable to assert the "anesthetic" character of these artistic practices. The installation Here, lights on extinct species by Cathy Connan, will allow us to show that, on the contrary, all ethics are based on sensitivity and that, as a consequence, all artistic creation has its aesthetic.

Bei Paul Ardenne stellt die Definition ökologischer Künste einerseits eine Erweiterung des Feldes der Kunst durch die Integration kultureller Praktiken wie Handwerk oder Landwirtschaft dar und andererseits eine rigorose Begrenzung der Grenzen des sogenannten „ökologisches“ Genre. Wenn wir, wie der Autor, leicht verstehen, dass nicht alles, was mit der Natur zu tun hat, notwendigerweise „ökologisch“ ist, erscheint es uns fragwürdiger, den „anästhetischen“ Charakter dieser künstlerischen Praktiken zu bestimmen. Mit der Installation „Here, Lights on Extinct Species“ von Cathy Connan können wir zeigen, dass im Gegenteil jede Ethik auf dem Sensiblen basiert und dass tatsächlich jedes künstlerische Schaffen seine Ästhetik mit sich bringt.

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