26 novembre 2013
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Catherine Bertrand, « À l’origine de la féminisation des armées », Revue historique des armées, ID : 10670/1.fv1wxg
Les armées ne comptent plus d’officiers féminins dans leurs rangs. Dissous, les centres de formation et les écoles réservées aux jeunes filles volontaires pour une carrière militaire. Mais l’instruction demeure. Depuis les années 80, celles-ci ont intégré les grandes écoles, poursuivent les mêmes carrières que leurs camarades masculins et atteignent les étoiles. L’histoire de leurs aînées est récente ; quelques décennies. Le chemin ne fut pas facile. Les portes étaient étroites, il fallut bien des générations pour gravir toute la hiérarchie. Courageuses, disponibles en temps de paix comme en temps de guerre, en Métropole comme sur tous les terrains d’opérations et sous des uniformes parfois bien peu seyants, elles menèrent une lutte patiente pour faire évoluer le statut, pourfendre la misogynie, se battre pour les appellations réglementaires et le port de l’arme. Et surtout pour apprendre. D’écoles de cadres en centres de formation, l’instruction des jeunes volontaires a fidèlement suivi l’évolution de leur statut, jusqu’à l’ouverture des portes des écoles militaires.