2017
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Connu depuis la fin du XIXe siècle, le petit coléoptère de la ruche Aethina tumida, originaire d’Afrique, n’était pas présent sur le territoire européen avant 2004. Dès septembre 2014, il est arrivé en Italie, dans la région de la Calabre et en Sicile. Il serait arrivé sur l’île Maurice actuellement. Le parasite prédateur crée des dégâts dans la ruche, spolie la colonie, lui laissant peu de chance de survie mais il n’attaque pas les abeilles adultes elles-mêmes. L’insecte détruit les cadres, mange les oeufs des abeilles, le miel, les cires, le pain d’abeilles. Il abîme les cellules qui voient leur miel couler et fermenter. Il ne provoque pas de maladie. Le parasite peut effectuer selon les conditions environnementales de 1 à 6 cycles par an. L’observation visuelle régulière de la ruche et de son contenu permet de détecter ou suspecter le parasite. Une technique de détection par des pièges en plastique ondulé alvéolé existe. Les coléoptères, qui fuient la lumière et les abeilles, s’y réfugient. En cas de détection, les prélèvements suspects doivent être envoyés par le vétérinaire au laboratoire national de référence pour confirmer le diagnostic. En cas de contamination, tout le rucher doit être détruit en brûlant ruches et cadres après avoir pulvérisé un insecticide dans toutes les ruches. La zone qui contenait les ruches doit être débarrassée des larves du petit coléoptère. La terre qui abrite les larves subit un traitement mécanique et chimique du sol. Dans les pays déjà contaminés, il existe des moyens de lutte destinés à diminuer la population de ravageurs dans la ruche (pièges, prédateurs…).