Le vocabulaire latin de la vision aux xie et xiie siècles : L’influence des traductions depuis le grec et l’arabe

Fiche du document

Date

2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

Colette Dufossé, « Le vocabulaire latin de la vision aux xie et xiie siècles : L’influence des traductions depuis le grec et l’arabe », Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Âge, ID : 10670/1.fzv42p


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En De

Dans la première moitié du xiie siècle, les chartrains créent un lexique spécialisé pour l’optique en sélectionnant des termes sans connotation théologique et en leur ajoutant un sens géométrique. Grâce à Constantin l’Africain, ils y intègrent l’ophtalmologie. Alors que ce lexique est utilisé par les traducteurs gréco-latins, les traducteurs arabo-latins, à l’exception de l’Émir Eugène de Sicile, ignorent largement ces spécialisations sémantiques. L’hétérogénéité des choix des traducteurs réintroduit ainsi une incertitude lexicale qui nécessite une clarification des concepts et une sélection des termes. Dépendant de l’évolution générale du lexique philosophique, la fixation du vocabulaire de l’optique est loin d’être achevée à la fin du siècle.

In the first half of the twelfth century, a specialised lexicon for optics was created at the school of Chartres by selecting terms without theological connotations and adding a geometric meaning. Ophthalmology was included thanks to Constantine the African. While this lexicon is used by the Greco-Latin translators, the Arabo-Latin translators, with the exception of Admiral Eugenius of Sicily, largely ignore these semantic specialisations. The heterogeneity of the translators’choices reintroduces a lexical complexity that requires a clarification of concepts and a selection of terms. Depending on the general evolution of the philosophical lexicon, the stabilisation of the vocabulary of optics is far from complete at the end of the century.

In der ersten Hälfte des 12. Jahrhunderts wurde an der Schule de Chartes ein Fachlexikon für Optik erstellt, indem Begriffe ohne theologische Konnotationen ausgewählt und mit einer geometrischen Bedeutung angereichert wurden. Die Augenheilkunde wurde dank Konstantin dem Afrikaner in dieses Lexikon aufgenommen. Während dieses Lexikon von griechisch-lateinischen Übersetzern verwendet wird, ignorieren die arabisch-lateinischen Übersetzer, mit Ausnahme von Emir Eugen von Sizilien, diese semantischen Spezialisierungen weitgehend. Die heterogenen Entscheidungen der Übersetzer führen erneut eine lexikalische Vielfalt. Abhängig von der allgemeinen Entwicklung des philosophischen Lexikons ist die Fixierung des Vokabulars der Optik am Ende des Jahrhunderts noch lange nicht abgeschlossen.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en