14 février 2019
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De Santis Lorenzo et al., « La notion de « bonne justice » comme révélateur de l’ouverture judiciaire suisse à la managérialisation », Pyramides, ID : 10670/1.fzzbj2
Dans cet article, nous analysons la réceptivité de la justice à l’égard de la managérialisation, en mobilisant la notion de « bonne justice ». Cette « réceptivité culturelle » de l’institution judiciaire au management public, et plus particulièrement au NPM, demeure largement inexplorée, tant en Suisse, terrain de l’étude, qu’au niveau international. Nous identifions d’abord les qualités que les principales parties prenantes de la justice, tant internes (juges, gestionnaires de tribunaux, greffiers), qu’externes (avocats, responsables politiques, journalistes), attribuent à la notion de « bonne justice ». Nous nous demandons ensuite dans quelle mesure les valeurs véhiculées par les nouvelles méthodes de management public se retrouvent dans ces qualités, et quelles convergences peuvent être constatées à ce propos entre les différentes parties prenantes.