Les journées de février et juin 1848 dans L'Education sentimentale de Gustave Flaubert : L'apprentissage de la vie par une génération.

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1 juillet 2018

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Jean-Paul Valette, « Les journées de février et juin 1848 dans L'Education sentimentale de Gustave Flaubert : L'apprentissage de la vie par une génération. », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.g0nzxq


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Résumé Fr

Le XIXe siècle a modifié la relation du romancier à l’Histoire, il se découvre déchiré entre sa condition sociale et sa création intellectuelle. L’Éducation sentimentale de Gustave Flaubert confronte son personnage principal – Frédéric – aux journées révolutionnaires de février et juin 1848 dans le cadre d’une rupture avec l’écriture romanesque traditionnelle. Le récit témoigne d’une volonté de faire l’histoire d’une génération, « la génération de 48 ». À travers le traitement narratif et stylistique contrasté des journées de février 1848, puis de l’insurrection et sa répression en juin, Flaubert témoigne de l’apprentissage de la vie par ses personnages, du sentiment d’appartenir à une génération (février), mais rapidement des inquiétudes sur l’avenir se manifestent (juin). Flaubert revendique une lucidité qui doit lui éviter d’adhérer à aucun mot d’ordre. Les hésitations, les contradictions, les utopies, les peurs et violences sont relevées. Si les parallèles sont nombreux entre le comportement des révolutionnaires de février, et les forces de l’ordre qui s’opposent aux insurgés en juin, et finissent par l’emporter, il n’y a jamais une mise en équivalence. Flaubert a pris position, à sa manière, en romancier.

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