Alberto Sorbelli. De l’oeuvre dissipée à l’art du sabordage

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2008

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Claire Lahuerta, « Alberto Sorbelli. De l’oeuvre dissipée à l’art du sabordage », Figures de l'Art. Revue d'études esthétiques (documents), ID : 10670/1.g3i9qy


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Résumé Fr

L’oeuvre de l’artiste Alberto Sorbelli peut être envisagée, pour peu que l’on prenne une certaine hauteur vis-à-vis de l’ensemble de sa démarche, comme une manoeuvre systématique de sabordage institutionnel. Dans des affronts permanents à l’encontre du monde de l’art, dont les dénouements sont parfois physiquement violents (cf. la figure de l’Agressé), Sorbelli toise l’Institution avec une désinvolture qui va jusqu’à dissiper l’oeuvre elle-même, dissiper c’est-à-dire disperser, dépenser l’objet d’art, quel qu’il soit, jusqu’à son anéantissement. Dans ce sabordage en règle, le dispositif finit par épuiser l’oeuvre, qui, devenant énergie pure, s’altère au profit d’une métaphysique du corps outrageant. De l’oeuvre dissipée à l’art du sabordage – ou inversement – : l’oeuvre en dépense absolue s’invagine, jusqu’à ne conserver, au fil des actions, qu’une puissante et désinvolte intention créatrice dépourvue d’objet à consommer.

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