29 juillet 2008
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Jacques Sohier, « The imp of the implicit in “Tea with Mrs. Bittell” by V.S. Pritchett », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.gcj0p4
La catégorie de l'implicite est comparable à un feu-follet qui se déplace ou s'évanouit quand on cherche à l'approcher. Replié dans les articulations de la langue, l'implicite est aussi, à bien des égards, comme un diablotin malicieux qui refuserait de fournir des explications sur ses intentions. Les linguistes ont fait preuve de beaucoup d'adresse pour se saisir de ce diablotin et l'amener à révéler ses tours et détours. Un grand nombre de concepts sont issus des travaux des linguistes comme ‘l’indéfaisabilité’, ‘la présupposition’, ‘l’implicature’, ‘le non-dit’ pour n'en nommer que quelques uns. Nous voulons explorer ces concepts en les associant aux opérations de la construction du sens et lire une nouvelle de V. S. Prichett, “Tea with Mrs Bittell”.Nous souhaitons réaliser une greffe entre ces concepts linguistiques et la définition que donne Lacan de la subjectivité. Lacan a analysé la subjectivité comme la résultante d'un processus instable impliquant le symbolique, le réel et l'imaginaire. Nous commencerons par délimiter des catégories temporaires comme 'l'implicite réel',’l’implicite imaginaire’ et ‘l’implicite symbolique’ dans une tentative pour articuler différents niveaux de sens et dimensions de l'implicite.