L’audace d’inventer, parcours d’un luthier hors des sentiers battus

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1 février 2016

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Enquête ethnologique sur Les "nouveaux luthiers". Renaissance d'un métier

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André Sakellarides et al., « L’audace d’inventer, parcours d’un luthier hors des sentiers battus », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.geehrn


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En 1975, à l’âge de 20 ans, André Sakellarides envisage, tout d’abord, une carrière dans l’animation culturelle mais sa pratique musicale et ses goûts musicaux, vont l’amener en parallèle à fabriquer des instruments à cordes en autodidacte. Ensuite, avec des amis, il constitue un petit groupe amateur d’entraide qui met en commun des techniques de fabrication. Ces expériences le décident finalement à devenir luthier, et il va bénéficier de l’émergence d’associations comme l’ALADFI (association des luthiers et archetiers pour le développement de la facture instrumentale) et l’UNFI (union nationale de la facture instrumentale) qui soutiennent ceux qui ne sortent pas de l’école nationale de lutherie de Mirecourt et qui développent d’autres façons de vivre la lutherie. A partir de là, le luthier se consacre à la fois à l’innovation et à la copie et invente de nombreux instruments. Il souligne, à ce propos, l’importance de l’interaction entre le musicien et le luthier. André Sakellarides s’exprime aussi sur le lien entre les instruments de musique et les ancrages culturels locaux, sur les rôles multiples du luthier, sur les styles qui évoluent selon les périodes.

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