"Micro" territories appropriated in the family circle's territory : a transition between "inside" and "outside" Des "micro" lieux du territoire du cercle familial et des jeunes : un passage entre le "dedans" et le "dehors" En Fr

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9 janvier 2009

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Gilles Henry, « Des "micro" lieux du territoire du cercle familial et des jeunes : un passage entre le "dedans" et le "dehors" », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.ggrwdb


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Résumé En Fr

This thesis focuses on the fact that a minority of young boys aged 13 to 25, make use of «micro territories» close to their family's lodgings. It is based on an empirical research in the department of Moselle. The methodology used is the «symbolic interactionnism». The research data shows that, thanks to this process, youngsters gain a sort of control or property which will then be materialized by territorial signs (or markages) : empty beer bottles, cigarette butts, tags. These «micro territories» host informal but nevertheless social relations for different groups which develop daily during a few months or sometimes several years. The phenomenon is stronger in social housing areas where they become locus for experiencing interactive relations, for resting, between «cosmos and chaos». The author argues that these territories are a passage between the inside, private arena and the outside, public sphere, thus enabling a dynamic where internal and external social interactions emerge, where territorialization and deterritorialization operate depending on

La thèse s?intéresse au phénomène d'appropriation - par une très faible minorité de jeunes gens de 13 à 25 ans - de «micro lieux» situés sur le territoire de leur cercle familial. Elle s'appuie sur une recherche effectuée en Moselle, mais le phénomène n'est pas spécifique à ce département. L'approche méthodologique fait référence au paradigme du «situationnisme méthodologique». Ces «micro lieux» sont très divers, à la ville comme à la campagne : une barrière de cour d'école, un lavoir, un «abribus», un ancien fort désaffecté, un coin de galerie marchande, un pied d'immeuble, un hall d?entrée, etc. Le processus d'appropriation par les jeunes se traduit par un marquage territorial qui témoigne d'une vie sociale embryonnaire, faite de rencontres quotidiennes pendant quelques mois ou plusieurs années, selon les individus et les groupes. Le phénomène étudié se trouve amplifié et souvent plus complexe à réguler sur les quartiers urbains d'habitat social. Quelles que soient par ailleurs les perturbations qu'ils occasionnent pour le voisinage, ces «micro lieux», à la fois «aire intermédiaire d'expérience» et «lieu de repos» entre «cosmos et chaos», constituent pour ceux qui se les approprient un passage entre le «dedans» et le «dehors», résultat d'une dynamique complexe comportant de multiples oscillations entre «sociabilité interne» et «sociabilité externe», «territorialisation et déterritorialisation»

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