Intimate territories in land art sites Des territoires de l’intime dans les sites du land art En Fr

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2012

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Patrick Barres, « Des territoires de l’intime dans les sites du land art », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.ggwokm


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Résumé Fr

Selon Hannah Arendt, l’art procède, à l’occasion de la « transformation artistique » d’expériences individuelles, à la transformation des « plus grandes forces de la vie intime, les passions, les pensées, les plaisirs des sens », en « objets dignes de paraître en public ». Cette transformation témoigne de l’intensité des expériences et des conditions d’accès à une certaine « réalité du monde » : « c’est la présence des autres voyant ce que nous voyons, entendant ce que nous entendons, qui nous assure de la réalité du monde et de nous-mêmes ». Dans le domaine du land art, l’intensité des expériences est introduite par des approches individuelles et singulières, locales et circonstanciées, d’un terrain de découvertes ou d’un site d’actions. Elle se rapporte aux épreuves personnelles que l’artiste engage sur le site, en toute proximité suivant les exercices conjugués de la mobilité et de l’ancrage, en relation avec des matériaux et des médiums choisis, et en toute liberté au regard des « injonctions venues du dehors » (Robert Smithson). Des territoires de l’intime se définissent au contact de ces lieux de fabriques et d’expériences, et au plus près des scénarios poïétiques. Ils se repèrent au travers des notes passagères et des notations paysagères que révèlent par exemple une série d’images photographiques prises sur le vif, une séquence vidéo, les feuillets d’un livre de bord, d’un carnet d’effort ou d’un journal intime.

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