Quand l’œil de la caméra est celui d’un voyeur. De la vision empêchée au regard fasciné

Résumé Fr

Nombreux sont les films qui contraignent leur spectateur à partager, par le biais d’un plan subjectif plus ou moins long, la perception d’un personnage voyeur. Ce dernier épie un autre personnage à son insu, dans son intimité quotidienne, la plupart du temps dans des activités de déshabillage, de soins intimes ou au cours de rapports sexuels. C’est ce motif et ses modalités stylistiques que nous nous proposons de circonscrire, en particulier l’usage que font les cinéastes, dans ce genre de situations, de l’échelle des plans et des mouvements optiques. Nous verrons qu’ils hésitent entre deux types distincts de mise en scène, qui visent des effets différents : l’un pousse le spectateur à adopter la vision du personnage scopophile, l’autre son regard.

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