L'incendie d'Orchies par l'armée allemande le 25 septembre 1914. Témoignages et réflexions

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2014

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Stéphane Tréla, « L'incendie d'Orchies par l'armée allemande le 25 septembre 1914. Témoignages et réflexions », Revue du Nord, ID : 10670/1.gqaft9


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Le 23 septembre 1914, un convoi sanitaire allemand mal signalé vient récupérer des soldats allemands blessés soignés à Orchies. Il se heurte à un détachement français. Le général von Mehring prétexte de tirs de francs-tireurs sur les ambulances de la Croix-Rouge pour incendier la ville à titre de représailles le 25 septembre. À la lumière du récit que lui fit en 1980 Émile Draux, témoin direct de l’incendie, du témoignage de deux diaristes de Coutiches, village limitrophe, le vicaire Paul Duvillers et l’agriculteur Joseph Derégnaucourt, de l’étude de l’ouvrage de John Horne et Alan Kramer, 1914. Les atrocités allemandes, l’auteur réexamine l’affaire. D’autres cités belges et françaises subissent le même sort durant la course des armées allemandes vers Paris que rien ne doit ralentir. Les francs-tireurs sont la hantise de l’état-major impérial depuis la guerre de 1870-1871. Phobie, mythe ? La terreur semble avoir été intégrée dans la stratégie allemande.

On September 23 1914, an improperly-signalled German medical convoy is sent to retrieve injured German soldiers in care in Orchies. It comes across a French unit. General Von Mehring uses alleged sniper shooting on the Red Cross ambulances as a pretext to set the city on fire on September 25 by way of reprisals. Through the first-hand account the author of this paper collected in 1980 from Émile Draux, a direct witness of the brand, through the testimonies of two diarists of Coutiches, a near-by village, Paul Duvillers, vicar, and Joseph Derégnaucourt, a farmer, and through the study of John Horne and Alan Kramer’s book, 1914. Les atrocités allemandes, the author revisits the case. Other cities, in Belgium and in France, had to endure the same fate during the German army’s march on Paris which nothing is allowed to slow down. Snipers have been the Empire’s chiefs of staff’s nightmare since the 1870-1871 war. Phobia, myth ? Terror seems to have been integrated into the Germans’ strategy.

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