Capital émotionnel filles-garçons : quelles différences à l'école ?

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28 août 2007

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Bénédicte Gendron, « Capital émotionnel filles-garçons : quelles différences à l'école ? », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.gt8420


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Résumé En Fr

Still, boys and girls grew up with stereotypes, some more, others less. The differences are socially constructed into what it means to be masculine and feminine. Because of gender education bias, I stress out in this article that boys and girls have developed different social and personal competencies. Using the gender literature describing boys and girls behaviors, I approach the attitudes, portraits, qualities.. in term of competencies, especially emotional competencies using the grid from Goleman & Cherniss. Those emotional competencies are developed through not-institutionalized and informal educational contexts and manners. The set of those emotional competencies inherent to the person, useful for her or his social, personal and professional development constitutes his or her emotional capital in an human capital perspective (see Gendron, 2004 for development). Thus, because of gender education bias, this capital can differ from males to females as they are raised differently. Hence, it can have an impact not only on females and males performance at school but also on their schooling and occupational choices. From the field of emotional intelligence and of emotional work combined with economics, sociological and psychological approaches of human resources, I present in this article why emotional capital matters at work (part II).

Si l'éducation est un droit, elle n'est, en effet, pas égale et identique pour tous. Déjà, l'éducation est un lieu propice à la reproduction des normes liées aux rôles sociaux de sexe. Si nombre de travaux ont mis en évidence des différences de dotation en capital humain entre les filles et les garçons, renvoyant essentiellement aux savoirs et savoir-faire, encore peu de travaux se sont intéressés aux savoir-être et aux compétences émotionnelles. La séparation traditionnelle des domaines cognitif, affectif, et psychomoteur a longtemps empêché de prendre toute la mesure de la place que le savoir-être occupe dans la formation des personnes et de ses incidences sur leurs devenirs. Dans cette proposition, l'impact de l'éducation sexuée sur le développement des compétences émotionnelles des filles et des garçons, participant à la constitution d'un capital émotionnel différencié est étudiée et tente d'apporter des éléments d'explication aux différences de performances scolaires et des choix d'orientation scolaire et professionnelle.

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