Visages mutants : modifications corporelles et anthropologie du soi

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2013

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Julie Mazaleigue-Labaste, « Visages mutants : modifications corporelles et anthropologie du soi », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.gus7ie


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Les greffes de la face visent à reconstruire des visages défigurés, par l'accident ou la maladie. La défiguration renvoie en effet l'image d'une monstruosité, aussi insupportable pour soi qu'elle fait obstacle à la socialité. A un autre niveau qualitatif et quantitatif, la chirurgie esthétique a vocation à corriger des imperfections vécues par les individus comme laideurs, voire difformités. Dans les deux cas, il s'agit d'une chirurgie plastique, dont l'objectif est de produire un visage considéré et vécu comme normal. On peut parler de techniques de normalisation : norme partagée, collective, de ce que doit être un visage, dans un cas, de ce que doit être un beau visage, dans l'autre ; retour à la normalité ordinaire dans un cas, construction d'une adéquation à un idéal, c'est à dire d'un visage normé, dans l'autre. Du côté de la chirurgie esthétique, les enjeux politiques octroient au terme « normaliser » son sens fort : normes de santé physique, d'âge, de race, de classe, de genre, modèles culturels

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