Les politiques de soutien de la fécondité : l'éventail des possibilités

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2002

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Peter McDonald, « Les politiques de soutien de la fécondité : l'éventail des possibilités », Population, ID : 10670/1.gy2r5y


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Cet article présente la palette des politiques auxquelles on pourrait avoir recours pour maintenir la fécondité à un niveau modéré, de l’ordre de 1,7 à 1,9 enfant par femme en moyenne. Parmi les options disponibles, le choix d’une politique devrait tenir compte de l’environnement sociologique et du cadre institutionnel du pays considéré. En d’autres termes, il n’y a pas de modèle unique et universel. Chaque pays doit chercher la formule qui s’adapte de manière optimale à sa structure institutionnelle, tout en composant avec ses données économiques propres. Une politique ne peut pas recueillir l’assentiment général si elle n’est pas fondée sur un consensus social. En outre, dans toute la mesure du possible, les politiques de soutien de la fécondité devraient s’appuyer sur une ou des théorie(s) rendant compte des raisons pour lesquelles, dans tel ou tel contexte, la fécondité est tombée à un niveau si bas. Étant donné qu’en toute hypothèse ces politiques seront certainement onéreuses, comprendre un tant soit peu pourquoi la fécondité est faible ne peut qu’améliorer l’efficacité de leur mise en œuvre. L’auteur passe ainsi en revue une série de théories générales possibles sur la faiblesse de la fécondité. Il estime que les pays devraient avoir une idée relativement nette de l’objectif qu’ils visent. Nécessairement, le maintien du volume de la population (au minimum une croissance démographique nulle) est l’objectif ultime de tout pays. Reste à savoir à quelle distance dans le futur se situe ce but « ultime ». En d’autres termes, quelle réduction de l’effectif de la population totale, ou de la population active, un pays est-il disposé à accepter avant d’atteindre la stabilisation démographique ? L’auteur prend l’exemple de l’Italie pour illustrer cette question.

Resumen Este artículo presenta la gama de opciones políticas posibles para mantener la fecundidad a un nivel moderado, entre 1,7 y 1,9 hijos por mujer en promedio. De entre las opciones disponibles, la elección de una política determinada debería tener en cuenta el contexto sociológico y el marco institucional del país en cuestión. Es decir, no hay un modelo único y universal. Cada país debe buscar la fórmula que mejor se adapta a su estructura institucional, teniendo en cuenta los datos económicos pertinentes. Una política no puede contar con la aprobación general si no se basa en un consenso social. En la medida de lo posible, las políticas de fecundidad deberían basarse en una o varias teoría(s) que expliquen las razones por las cuales, en ciertos contextos, la fecundidad disminuyó a niveles determinados. Dado que muy probablemente tales políticas serán onerosas, comprender por qué la fecundidad alcanzó niveles tan bajos contribuirá a una implementación más eficaz. El autor describe una serie de teorías generales posibles sobre la baja de la fecundidad. En su opinión, los países deberían tener una idea relativamente clara del objetivo que quieren alcanzar. Evidentemente, mantener el volumen poblacional (a un mínimo de crecimiento demográfico cero) es el objetivo último de todo país. Queda por definir a qué distancia futura se sitúa este objetivo “último”. Es decir, ¿qué reducción del efectivo de la población total, o de la población activa, está dispuesto a aceptar un país antes de alcanzar la estabilización demográfica? El autor toma el ejemplo de Italia para ilustrar esta cuestión.

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