2011
Cairn
André Thiéblemont, « Il n’est pas plutôt revenu qu’il lui faut repartir ! », Inflexions, ID : 10670/1.h4jonw
Les combattants français sont aujourd’hui des semi-nomades. Ils embarquent pour une opération extérieure, ils en reviennent au bout de quelques mois, puis, le temps de prendre une permission et de renouer avec la vie de garnison, ils repartent pour protéger la ville contre le terroriste, pour porter secours à des gens en détresse, reviennent et repartent en stage, en centre d’entraînement, en camp pour se préparer à une nouvelle expédition lointaine. Ils baignent dans une culture du partir ! Parce qu’elle se combine aux effets de la modularité qui diversifient les expériences opérationnelles au sein d’une même formation combattante, celle-ci n’est pas sans poser problèmes !