2013
Cairn
Massamba Diouf et al., « Pharmacovigilance chez les chirurgiens-dentistes : enquête dans la région de Dakar, Sénégal », Santé Publique, ID : 10670/1.hciepb
Objectif : L’Organisation mondiale de la santé avait mis en place depuis 1968, un système international de pharmacovigilance dont le rôle est d’observer les effets des médicaments dans de nombreux pays. Au Sénégal, la pharmacovigilance est instituée en 1998. L’objectif de ce travail était d’évaluer les connaissances et attitudes des chirurgiens-dentistes par rapport à la pharmacovigilance. Méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive et transversale portant sur 103 chirurgiens-dentistes praticiens du Sénégal choisis de manière exhaustive. Les informations à recueillir concernaient les caractéristiques socio-démographiques, les attitudes et connaissances des chirurgiens-dentistes. Résultats : Plus de la moitié de l’échantillon était composée d’omnipraticiens et la durée moyenne d’exercice professionnel était de neuf ans. Les antalgiques (41,9 %) étaient les plus prescrits, suivis des antibiotiques particulièrement concernés dans l’apparition d’effets indésirables (41,8 %). Seuls 3,8 % de l’échantillon déclaraient notifier un effet indésirable. Près de 90 % de l’échantillon ignorent l’existence d’un système de pharmacovigilance au Sénégal. Conclusion : Il convient de développer des campagnes de formation et de sensibilisation des chirurgiens-dentistes à la pharmacovigilance, pour une meilleure connaissance et une attitude positive sur les effets indésirables.