The ethic dilemma of an art magazine: art press and “The Finlay Case” Le dilemme éthique d’un périodique artistique : art press et « l’affaire Finlay » En Fr

Fiche du document

Date

26 avril 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/marges.2905

Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Flore Di Sciullo, « Le dilemme éthique d’un périodique artistique : art press et « l’affaire Finlay » », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10.4000/marges.2905


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

In 1987, the magazine art press denounced in its columns an exhibition of the Scottish artist Ian Hamilton Finlay: the engraving of swastikas on one of his sculptures is seen as a testimony of the artist’s sympathies with the Nazi ideology. This initial denunciation led to the cancellation of a project entrusted to Finlay by the French Ministry of Culture. Our goal in this paper is to highlight what rapidly became the “Finlay Case”. This occurrence allows us to investigate contradictions in the ethical values of the magazine: accustomed to fight for the freedom of speech, art press has indirectly come to censor Finlay. What ethical conception do these positions testify to? What role can a magazine play, as a prescriptive authority, within the media sphere and the artistic ecosystem? We aim at detailing the justifications and the argumentative construction deployed by art press, so as to highlight frictions between aesthetics and ethics thus generated.

En 1987, la revue art press dénonce dans ses colonnes une exposition de l’artiste écossais Ian Hamilton Finlay : l’inscription de croix gammées dans l’une de ses sculptures témoignerait de ses sympathies pour l’idéologie nazie. De cette dénonciation initiale découle l’annulation d’une commande passée à l’artiste par le ministère de la Culture. Notre objectif dans cet article est de mettre en lumière le cas particulier que constitue l’Affaire Finlay, qui est l’occasion d’une contradiction dans les valeurs éthiques de la revue : habituée à batailler pour la liberté de création des artistes, elle en vient, indirectement, à censurer Finlay. De quelle conception éthique ces prises de position témoignent-elles ? Quel rôle une revue peut-elle jouer, en tant qu’instance prescriptrice, dans l’espace médiatique et l’écosystème artistique ? Nous détaillons ici les justifications et la construction argumentative déployée par art press afin d’appréhender les frictions entre esthétique et éthique ainsi suscitées.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en