20 janvier 2023
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Frédéric Weinmann, « Le narrateur mort au combat dans le roman de l’extrême contemporain (Ackerman, Meli, Miller) », Tangence, ID : 10670/1.hgowwa
L’article est consacré à trois romans revenant sur un conflit historique (l’invasion de la Sicile lors de l’unification italienne, les tensions sociales en Jamaïque au xxe siècle et la deuxième guerre d’Irak) dans la perspective d’un narrateur mort. Par-delà la parenté thématique, il s’agit surtout de mettre en évidence leurs similitudes dans le traitement du narrateur qui n’est plus, comme dans le roman réaliste, moderniste et postmoderne, conçu à l’image de l’homme, mais qu’on peut interpréter comme un « être de l’esprit » habitant une conscience individuelle ou collective. Ces trois exemples illustrent le tournant épistémologique et narratif qui s’est produit à l’aube du xxie siècle et qu’on est tenté de qualifier, en suivant la proposition d’Allan Kirby, de digimoderniste.