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Romain Fillon et al., « Politique climatique optimale en cas de risque de basculement et d'aversion au risque temporel », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10.1016/j.jeem.2023.102850
Nous étudions les implications de l'aversion pour le risque absolu en ce qui concerne l'utilité intertemporelle, c'est-à-dire l'aversion pour le risque temporel, en présence d'un risque de basculement climatique stylisé affectant la productivité de manière irréversible. La politique climatique optimale est plus stricte en cas d'aversion au risque temporel, afin de réduire toutes les probabilités présentes et futures de franchir le point de basculement et d'éviter une situation où toutes les générations sont mal loties. L'aversion temporelle pour le risque implique une augmentation de 30 % du coût social du carbone (CSC) dans le cadre de notre étalonnage de référence et pour une augmentation irréversible de 10 % du niveau des dommages économiques causés par le changement climatique. Le coût social du carbone optimal en cas d'aversion temporelle pour le risque augmente fortement avec le niveau des dommages causés par un éventuel point de basculement.