"Maladie et guérison dans des récits de miracles entre Antiquité et Moyen Âge: le rôle de l'objet et le sens du contact"

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13 novembre 2021

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Sylvie Labarre, « "Maladie et guérison dans des récits de miracles entre Antiquité et Moyen Âge: le rôle de l'objet et le sens du contact" », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.hnsbxd


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Résumé Fr

Le christianisme apparaît comme une « religion de la guérison » (Mt 25, 36). Le Christ est représenté comme médecin (medicus). Dans la Gaule du VIe siècle, Grégoire de Tours est un témoin privilégié de la maladie et de la guérison, évêque, auteur de recueils de miracles et de livres historiques, thaumaturge lui-même parfois, malade souvent. Il nous livre des récits précis où interviennent médecins ou mages, mais ce sont bien plutôt les saints qui procurent la guérison par leur puissance (virtus) posthume. Les pèlerinages auprès du tombeau du saint (particulièrement celui de Martin à Tours) sont l’occasion pour les malades de venir toucher la divinité. Des objets assurent la transition entre le malade et le saint : des reliques, mais aussi d’autres objets plus insolites. Tous ces miracles sont interprétés comme un perpétuel renouvellement des miracles opérés par les prophètes de la Bible, le Christ et les saints à sa suite (Jn 14, 12).

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