The Beringen Hoard (Limburg, Belgium). An assemblage of gold coins and ornaments from the 2nd century BC

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10 octobre 2023

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Marilou Nordez et al., « The Beringen Hoard (Limburg, Belgium). An assemblage of gold coins and ornaments from the 2nd century BC », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.hrrrla


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Résumé En Fr

The Beringen hoard was discovered in Belgium in 1995 when a house was built. Thirty gold elements were deposited, namely: five ornaments, materialized by fragments of tubular torcs and a fragment of a twisted bracelet, and 25 coins, consisting of 3 crescent staters and 22 “Rainbow cups”. The latter provide a terminus post quem around the middle of the 2nd century BC (La Tène C2-D1). The typo-technological study of ornaments makes it possible to highlight that different manufacturing techniques coexist within the same hoard (lost wax casting, chasing, mechanical joints, metal soldering, etc.). The elemental composition analyses of coins and objects by LA-ICP-MS reveal that the gold used was intentionally alloyed with copper and silver, both for the ornaments and for the coins: the result yielded a gold fineness mainly ranging from 66% to 73%. The uniformity of the platinum and palladium chemical fingerprint suggests the use of a single gold stock to create all the objects of the hoard. From the 2nd century BC onwards, most of the hoards with ornaments also contain coins, indicating an undeniable link between these two object categories, although the nature of this link remains difficult to characterise.

Le dépôt de Beringen fut découvert en Belgique en 1995 lors de la construction d’une maison. Trente éléments en or composent ce dépôt, à savoir : cinq parures, matérialisées par des fragments de torques tubulaires et un fragment de bracelet torsadé, et 25 monnaies, parmi lesquelles trois statères au croissant et 22 “Rainbow cups”. Ces dernières fournissent un terminus post quem autour du milieu du IIe siècle a.C. (La Tène C2-D1). L’étude typo-technologique des objets de parure permet notamment de souligner que différentes techniques de fabrication coexistent au sein du même dépôt (fonte à la cire perdue, déformation plastique, assemblages mécaniques, soudures métalliques, etc.). Quant aux analyses de la composition élémentaire des monnaies et des objets par LA-ICP-MS, elles permettent de mettre en évidence que l’or employé a été allié volontairement à du cuivre et à de l’argent, aussi bien pour les parures que pour les monnaies : en résulte un titre en or généralement compris entre 66 % et 73 %. La relative uniformité de la signature chimique en platine et en palladium suggère que l’ensemble de ce dépôt résulte de l’emploi d’un même stock d’or. À partir du IIe siècle a.C., la plupart des dépôts non-funéraires de parures contiennent aussi des monnaies, indiquant un lien indéniable entre ces deux catégories d’objets, bien que la nature de ce lien demeure difficile à caractériser.

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