19 juin 2015
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Francesco Schiariti, « La nostalgie de la civilisation. Les représentations de l’Ancien Régime dans les romans sensibles, les romans historiques, les vies romancées et les vies édifiantes (1789-1847) », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.ic88d9
La Révolution Française a été à l’origine d’une accélération de l’histoire aussi bien que de la création de « l’Ancien Régime », sur les plans institutionnel et impressionniste. De nombreux romanciers, historiques ou sensibles (et souvent les deux), nés avant 1789, ont exprimé, sous les différents régimes qui se succèdent par la suite, une nostalgie de la civilisation des divers Anciens Régimes, en représentant les heures glorieuses de la Monarchie Absolue, la « douceur de vivre » d’un XVIIIe siècle apaisé, la courtoisie héroïque des dames et chevaliers dont les amours sont appelées à illustrer le courant troubadour. Ces travaux s’arrêtent sur les moyens et visées de la reconstruction romanesque des périodes prérévolutionnaires dans un large corpus, chronologiquement étendu jusqu’à 1847, en convoquant certains auteurs canoniques (Chateaubriand, Florian, Sade) ou souvent sollicités (Mme Cottin, Mme de Genlis, Mme Gay, Mme de Souza) et plusieurs « minores », dont certains n’avaient pas encore fait l’objet d’études modernes, (Mme de Bawr, Mme Brossin de Méré, Mme Candeille, Guesdon, l’abbé Proyart …)