Les enjeux socio-spatiaux de la mise en place de la servitude de marchepied : l'exemple des rives de l'Erdre

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2012

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Nicolas Rollo et al., « Les enjeux socio-spatiaux de la mise en place de la servitude de marchepied : l'exemple des rives de l'Erdre », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.id003t


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Résumé Fr

Le paysage de l’Erdre, au nord de l’agglomération nantaise, résulte d’une longue histoire d’aménagement entamée dès le VIe siècle afin d’assurer le fonctionnement de plusieurs moulins et d’améliorer sa navigabilité. Depuis cette date, ce cours d’eau domanial constitue un vaste plan d’eau longiligne de 655 hectares. Ce paysage productif a aussi été très précocement apprécié pour sa qualité esthétique. À partir du début du XIXe siècle, l’Erdre s’est imposée comme un haut lieu de l’agrément. Cette émergence d’un paysage d’agrément s’est accomplie selon une double logique d’appropriation, l’une collective et l’autre privative. Ces deux formes d’appropriation des rives ont conduit à de nombreux conflits d’usages. Ces derniers se sont cristallisés en particulier sur l’accès au plan d’eau et la constitution d’une continuité pédestre. Depuis un demi-siècle, c’est la demande sociale forte pour le libre accès aux rives de l’Erdre qui a conduit à un profond conflit qui subsiste toujours. En effet, malgré une politique volontariste engagée par les collectivités locales, ce conflit s’est radicalisé suite à l’adoption de la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques de 2006. Cette loi intègre notamment un amendement sur la servitude de marchepied qui contraint les riverains à maintenir un passage non plus à l’usage unique des gestionnaires mais également à celui des pêcheurs et des piétons.

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