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Antonine Goumi et al., « 2 B kreativ’ or not to be creative: Textisms and texters’ creativity », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10.1016/j.erap.2019.100470
Introduction. – Les SMS sont particulièrement populaires auprès des jeunes. Les études se sont notamment focalisées sur le lien entre l’orthographe non conventionnelle des texteurs et leurs compétences alphabétiques. L’étude de la créativité donne l’opportunité de s’intéresser à de nouvelles variables en lien avec l’écriture numérique.Objectif. – Cette recherche a pour objectif d’étudier la relation entre le potentiel créatif des texteurs (scripteurs de SMS) et leur utilisation de textismes (changement dans la forme orthographique d’un mot par rapport à l’écrit traditionnel) lors de la rédaction de SMS.Méthode. – Deux corpus ont été constitués : l’un de 285 SMS provoqués artificiellement sous scénarii et l’autre de 580 SMS naturels réellement produits dans la vie quotidienne par des étudiants de premier cycle (n = 29, 20–23 ans). Deux types de textismes ont été mesurés : ceux correspondant au code écrit traditionnel et ceux en rupture avec le code écrit traditionnel. Quatre scores de potentiel créatif ont été évalués : la pensée divergente graphique, la pensée divergente verbale, la pensée intégrative graphique et la pensée intégrative verbale.Résultats. – Les résultats montrent des corrélations négatives entre le niveau de potentiel créatif et la densité des textismes. Dans l’ensemble, les texteurs créatifs en pensée divergente produisent moins de textismes en rupture avec le code écrit traditionnel.