31 mars 2022
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Betty Bednarski et al., « Jacques Ferron, lecteur de Hémon, lecteur de soi », Tangence, ID : 10670/1.ieimin
Cette étude à quatre mains porte sur l’attitude complexe de Jacques Ferron (1921-1985) à l’égard de Louis Hémon, ainsi que sur sa lecture originale et fort personnelle de l’œuvre de ce dernier. Fasciné autant par la vie de Hémon que par son œuvre, éprouvant pour l’homme une profonde affinité, Ferron s’est montré particulièrement sensible à ce qu’il considérait comme la dimension auto biographique de la fiction de l’auteur breton. C’est sur cette association biographique que nous concentrons notre regard, identifiant, dans un premier temps, les éléments qui auraient amené Ferron à se voir dans l’autre écrivain, traçant ensuite, à travers sa correspondance personnelle et ses écrits publics, l’évolution de sa « passion » pour Hémon. Notre réflexion se complète d’une étude de la riche intertextualité hémonienne lisible dans Les roses sauvages (1971), roman où la critique littéraire se mêle à la fiction, et où le projet autobiographique de Ferron se nourrit de sa lecture de la vie et de l’œuvre de Hémon. Notre étude vise à faire mieux connaître cette instance peu étudiée de la réception de Hémon au Québec. Elle offre en même temps de nouvelles pistes d’interprétation de l’œuvre de chacun des deux auteurs.