OVID's confessions. The first person’s point of view in Mme de Villedieu’s narratives : of truth and seduction. Les confessions d'Ovide. Raconter en "je" dans quelques fictions de Mme de Villedieu : entre vérité et séduction En Fr

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Miriam Speyer, « Les confessions d'Ovide. Raconter en "je" dans quelques fictions de Mme de Villedieu : entre vérité et séduction », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.ieusd9


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Résumé En Fr

Mme de Villedieu’s narratives often use the structure of baroque romance; she especially copies the way they insert stories narrated by fictional characters. While, in 17th century romance, these stories are told from a third person’s point of view, Villedieu favours the first person’s perspective. A fictional narrator thus tells the story of his life not to a large audience, but to one chosen character. In these exclusive exchanges, truth seems to matter less than eloquence: the content of the story is in fact much less important than its emotional impact on the listener. By addressing himself directly at the latter and speaking in varying tonalities, the narrator, it seems, only wants to be believed. This characteristic way of storytelling thus seems to be a symptom of the evolution of the narrative in the second half of 17th century, which is no longer related to oral, but to written culture.

Mme de Villedieu emprunte volontiers le moule formel du roman « à tiroirs ». Dans les histoires enchâssées, elle privilégie, contrairement aux romanciers de la première moitié du siècle, le récit à la première personne. De plus, les narrateurs homodiégétiques racontent l’histoire de leur vie non à une assistance nombreuse, mais à un seul interlocuteur, choisi. Or, l’étude de ces récits et des situations d’énonciation dans lesquelles ils s’inscrivent le montre : lors de ces échanges exclusifs, c’est moins le contenu des récits qui compte que l’emprise émotionnelle exercée sur l’auditoire. Par l’utilisation des apostrophes, la variation des registres et d’autres moyens de modaliser le discours, les narrateurs cherchent avant tout à emporter l’adhésion de leurs interlocuteurs. Constat qui permettra, en fin de compte, d’engager une réflexion sur les relations entre narrateur et auteur, entre récit oral et récit écrit en cette fin de XVIIe siècle.

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